La Rue

lyrics & music by chrysOsyl (chris Sylvestre) #rap #rapfrancais #rapfeminin #hiphop #hiphopmusic
Yo... Écoute ça... La rue, c'est pas un jeu...

Né dans le béton, où les ombres dansent la nuit,
Chaque coin de rue raconte une histoire, chaque silence un ennui.
Le code, on l'apprend vite, gravé dans la chair et l'os,
La survie, la loyauté, pas de place pour les propos.
Les frères de sang, la famille qu'on s'est choisie,
Contre le monde entier, unis, personne nous trahit.
Les regards sont froids, les sourires rares et faux,
Chaque deal, chaque coup, pour grimper toujours plus haut.

La loi de la rue, elle ne pardonne jamais,
Des larmes de mères, des destins condamnés.
Un terrain de jeu, où les balles font la prière,
Pour un peu de respect, on finit sous la terre.
Des promesses de fortune, mais l'addition est salée,
Dans ce cercle vicieux, on reste enchaînés.

Le chant des flingue, le silence après l'impact,
Chaque lumière s'éteint, chaque contrat, chaque pacte.
Le ghetto nous berce, le ghetto nous dévore,
Pour quelques liasses, on vend notre âme à l'aurore.
La trap bat la mesure, une mélodie funèbre,
Nos cœurs sont des cimetières, nos âmes des ténèbres.
On marche sur des braises, la paranoïa en tête,
Chaque pas est un risque, on se fait la guerre sans trêve.

La loi de la rue, elle ne pardonne jamais,
Des larmes de mères, des destins condamnés.
Un terrain de jeu, où les balles font la prière,
Pour un peu de respect, on finit sous la terre.
Des promesses de fortune, mais l'addition est salée,
Dans ce cercle vicieux, on reste enchaînés.

Certains rêvent d'en sortir, de brûler les ponts du passé,
Mais les cicatrices sont profondes, la rue ne veut pas nous laisser.
Le poids des choix, le poids des erreurs commises,
Chaque son de sirène, chaque porte qui se grise...
Trop de frères partis, trop de vies gâchées en chemin,
Un enfer sur terre, sans espoir de lendemains.

La loi de la rue, elle ne pardonne jamais,
Des larmes de mères, des destins condamnés.
Un terrain de jeu, où les balles font la prière,
Pour un peu de respect, on finit sous la terre.
Des promesses de fortune, mais l'addition est salée,
Dans ce cercle vicieux, on reste enchaînés.

...La rue, c'est une prison sans barreaux...
Juste la mort... ou... rien