CULTURE ARABE-L'HISTOIRE DE L'HYMNE NATIONALE ALGERIEN/THE HISTORY OF THE ALGERIAN NATIONAL ANTHEM

L'hymne national de l'Algérie représente un symbole perpétuel de combat et d'émancipation, témoignant des sacrifices consenti par le peuple algérien durant sa révolution pour sa libération. Ecrit par le poète révolutionnaire Moufdi Zakaria, l'hymne national dispose de vers enflammés qui relatent l'histoire de la résistance. Et a a travers la musique, il acquiert une dimension musicale qui l'a gravé dans la mémoire collective. L'hymne national Kassaman est une voix de l'identité nationale et un témoin historique de l'héroïsme et de sacrifice du peuple algérien pour la mère patrie.
L'hymne national algérien est le résultat de la lutte pour l'indépendance de l'Algérie. Elle est né au cours de la révolution algérienne de 1954 contre le colonialisme français. Le besoin d'une révolutionnaire pour galvaniser le moral combatif de ces résistants s'est fait ressentir avec l'intensification de la guerre d'Algérie . Militants et membres du FLN, le Front de libération nationale, Rebbah Lakhdar organise en juin 1955, à son domicile à Alger, une réunion auquel participent Aban Randan, Krim Belkacem Ben Youssef, Ben Khedda, Ahmed Bouddha et Amara Rachid. Au cours de ce rassemblement, il souligne la nécessité pour le FLN d'avoir un hymne de combat et demande à ce que des poètes de toutes les régions soient sollicités en vue de procéder à la création de cet hymne.
Aban Randan dont le surnom était l'architecte de la révolution algérienne a établi 3 critères pour l'écriture de l'hymne national.
Premièrement, il voulu que l'hymne appel les algériens a rejoindre la révolution sous la bannière du front de libération national.
Deuxièmement, il demanda à ce qu'aucun individu ne soit citer dans le poème.
Enfin la troisième exigence était de mètre en évidence l'aspect terrible du colonialisme à travers ses vers. L'histoire de l'hymne national algériena commencé en avril 1955, Moudfi Zakaria poète d'origine mozabite et membre du FLN avait été arrêté par les autorités françaises et incarcéré dans la triste et célèbre prison Barberousse d'Alger en cellule 69. En prison, il reçoit un courrier de Rabah Lakdar lui demandant de bien vouloir composer un hymne pour la nation algérienne .Il prit connaissance également des 3 conditions essentielles à l'acceptation d'un hymne national fixé qui avait été fixé par Aban Randan .En détention, il n'a trouvé ni stylos ni papiers pour composer les vers de l'hymne et n'a trouvé aucun moyen de les transcrire à l''exception de son sang. Sur les murs de ca cellule, il a utilisé du sang prélevé de sa main gauche pour écrire l'hymne de la révolution et de ses martyrs. Libéré de prison et après avoir achevé l'hymne, Moufdi fut chargé de trouver un nom compétent pour cette dernière ainsi que la mélodie qui allait l'accompagner. En 1957, au sein de studios de la radio tunisienne, Mohamed Touri, chansonier et homme de théatre proposa une mélodie pour l"hymne révolutionaire. la version finale n'avait pas été approuvé tout comme celle de Mohamed Tigri. En 1956 deux responsables algériens se son rendu en Egypte pour demander a Mohamed Fawzi une mélodie. Cette dernière fut approuvé.