Journée mondiale des droits de l'homme pour mieux assurer leur promotion et leur protection partout.

Vive les insurrections populaires conformes au 3è considérant du préambule de la déclaration universelle des droits de l'Homme en effet, "qu'il est essentiel que les droits de l'homme soient protégés par un régime de droit pour que l'homme ne soit pas contraint, en suprême recours, à la révolte contre la tyrannie et l'oppression,"
Au moment où l'on célèbre les 77 ans de la déclaration Universelle des droits de l'Homme, on devrait s'inquiéter des violations massives des droits de l'homme et aussi de la gouvernance tribale, régionaliste et de la résurgence de plateformes et d’organisations qui « promeuvent ouvertement la haine raciale, la xénophobie et les doctrines de supériorité raciale.
En Afrique, les conflits à caractère ethnique et identitaire conduisent à des crimes atroces.
Il nous incombe d’honorer l'héritage des rédacteurs de la Charte des Nations Unies et de la Déclaration Universelle des droits de l'homme dont on célèbre aujourd'hui 77 ans .
Malgré le grand âge de cet instrument juridique et moral l'humanité n'arrive pas à redoubler d’efforts pour éliminer la discrimination ethnique et raciale sous toutes ses formes et manifestations.
En décembre 1965, l'ONU s'est dotée de la Convention internationale sur l'élimination de toutes les formes de discrimination raciale, ce traité juridiquement contraignant donne effet à l'une des promesses centrales de sa création. Celle-ci a marqué , en tant que premier des « traités fondamentaux relatifs aux droits de l’homme », une étape importante dans le développement du droit international des droits de l’homme.
C'est pour nous une façon de rappeler que la Convention était révolutionnaire pour l’époque, non seulement en raison des normes qu’elle établissait, mais aussi en raison du mécanisme que les États ont volontairement accepté pour contrôler leur propre mise en œuvre.
La Déclaration universelle des Droits de l’homme va à l’encontre de ce qu’on appelle la « loi de la jungle », de cette inclination naturelle qu’ont les êtres humains à privilégier leur intérêt personnel fût-ce au détriment des autres. C’est pourquoi, les Droits de l’homme autrement dits droits humains ou droits de la personne humaine, doivent être énoncés, compris et débattus dès le plus jeune âge, notamment à l’école. En effet, la méconnaissance et le mépris des droits de l'homme ont conduit à des actes de barbarie qui révoltent la conscience de l'humanité et que l'avènement d'un monde où les êtres humains seront libres de parler et de croire, libérés de la terreur et de la misère, a été proclamé comme la plus haute aspiration de l'homme,
Les jeunes doivent apprendre à mieux les connaître afin de les faire valoir et les défendre au quotidien ici et ailleurs, particulièrement pour faire triompher le Panafricanisme qui favorisera la liberté et la dignité de l’Africain. En cette période de turbulences et d’imprévisibilité, où beaucoup ressentent un sentiment croissant l'humanité célèbre ce jour 10 décembre la journée mondiale des droits de l'homme en réaffirmant les valeurs des droits humains ou de la personne humaine, nous voulons revenir sur leur violations, dans de nombreux Etats. Par exemple, au Congo, l’affaire des enlèvements et disparus du Beach est un assassinat collectif orchestré par des hauts responsables d'État, qui s'est déroulé entre le 5 et le 14 mai 1999 au débarcadère fluvial dit Beach de Brazzaville au Congo présidé par le général SASSOU NGUESSO arrivé au pouvoir deux ans plus tôt à la suite d'un coup d'état militaire en 1997. En avril 1999, dans un souci d'apaisement alors que la guerre civile au Congo prenait fin, SASSOU annonce la réconciliation nationale. Il signe des accords avec la RDC et le HCR pour le retour de milliers de réfugiés qui avaient fuit la guerre civile en se réfugiant en RDC..
Le procès a lieu à Brazzaville en 2005. plusieurs hauts responsables mis en cause seront défendus par des avocats congolais, mais aussi français
Le déroulement du procès sera retransmis sur la télévision congolaise pendant quelques semaines. Avant le verdict, les écuries des militaires menacent, de faire une descente et des exactions dans le quartier de Poto-Poto, dans le cas où leur hierarchie serait condamnée.
Le verdict reconnaîtra, la responsabilité des dirigeants et coupables de la disparition de 85 personnes. Vu les fonctions des seize dirigeants (cadres et officiers supérieurs), ceux-ci seront dispensés de peine, et reprendront leur activité normale, en toute quiétude. On accorde aux familles des 85 personnes disparues 15 000 euros d'indemnités. SASSOU NGUESSO est le principal instigateur de ces massacres collectifs, comme l'avait déclaré le Colonel Marcel NTSOUROU. Ce grand criminel africain, SASSOU incite, ses homologues du syndicat de l'Union africaine; a modifié les constitutions afin de se maintenir éternellement au pouvoir.

Genève, le 10 décembre 2025 à 7h10
Me Maurice MASSENGO-TIASSE
Dr d'état en droit ,
Spécialiste en droit international des droits de l'homme,