🚲La Mongolie à Vélo (VTT) - Tour du monde - Ep. 43 🐮
Автор: Les Evadés
Загружено: 2023-01-08
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Dans la vidéo de cette semaine (que nous avons ENFIN monté, avec quelques mois de retard), nous vous emmenons avec nous pour notre dernière semaine de tour du monde.
Certains décident, pour leur dernière semaine de TDM, de se reposer, avant d'affronter la dure réalité du retour. Nous (comprendre : Séb) avons pris un autre parti, celui de partir dans la steppe mongol en vélo, et plus précisément en VTT (absence de route oblige).
Ce mode de transport nous a en effet paru comme le plus authentique, et très favorable à profiter des paysages, et à entrer en contact avec les habitants. De plus, Séb est un grand fan de voyage à vélos, et il rêvait depuis plusieurs années de pédaler en Mongolie.
Nous avons décidé, en terme d'itinéraire, de rallier Tsetserleg à Karakoum, l'ancienne capitale de l'empire mongol. Nous avions en effet effectué des recherches afin de nous assurer de pouvoir déposer les vélos à un point différent de celui où nous les avions emprunté, afin de s'éviter un aller-retour. Nous avons loué les vélos avec FAIRFIELD GUESTHOUSE. Il s'agit d'une guesthouse tenue par un australien, ce qui a permis, par ailleurs, des échanges faciles.
Nous avons donc commencé par rejoindre Tsetserleg en bus. Là-bas, nous avons logé à FAIRFIELD GUESTHOUSE. C'est en effet avec eux que nous avions loué les vélos. L'hôtel était un peu cher, mais c'était pratique d'être sur place, et nous y avons SUPER bien dormi (il fallait bien ça pour nous préparer pour la suite).
Nous avions pris le soin d'acheter au dernier Decathlon acheté sur notre chemin (situé en Thaïlande) le nécessaire pour notre périple, et notamment des shorts de vélo avec coussin intégré, une petite casserole avec couverts et assiettes intégrés. Nous avions également investi dans une tente et un matelas, ne sachant pas si nous pourrions trouver des hôtels où dormir partout dans la steppe, et ne voulant pas être tributaire de leur localisation si nous étions fatigués. Uka, notre contact à la capitale, nous avait prêté un réchaud.
Le matériel de notre loueur (vélo, sacoches, équipement) était de bonne qualité (Séb est un connaisseur). Nous n'avions loué que 2 sacoches, placées sur le vélo de Séb, car nous voyageons léger, et que nous voulions faciliter autant que possible le voyage pour moi (Marion), puisque, si Séb est un grand cycliste, ce n'est pas vraiment mon cas...
La première journée, nous avons pédalé entre Tsetserleg et Tsenkher. La route n'était pas si difficile. Toutefois, nous avons été sérieusement importuné par la présence de taons et de mouches. Ceux-ci ne cessaient de nous tourner autour par dizaine, ce qui rendait l'avancée laborieuse. Ce d'autant qu'il fallait surveiller qu'ils ne se posent pas sur nous, car ils nous piquaient alors immédiatement, ce qui était assez douloureux. Des cyclistes croisés juste après notre départ nous ont malheureusement indiqué que ce problème persisterait un moment.
Le soir, nous étions contents d'arriver à Tsenkher, une localité connue pour ses sources d'eau chaude. On y trouve plusieurs hôtels, dont certains assez luxueux. Nous avons comparé les prix de plusieurs hôtels/campings, et rapidement compris qu'il ne serait pas rentable de piquer notre tente : les sources d'eau chaude étaient privatisées par les hôtels, et louer une yourte pour la nuit permettait d'y avoir accès. Nous avons donc procédé ainsi.
Le matin, nous avons décidé de nous lever tôt, pour pédaler autant que possible sans les taons. Ceux-ci se réveillent toutefois rapidement, et sont encore plus nombreux que la veille. Par ailleurs, le parcours est assez difficile. Si Séb, qui est un habitué de vélo, s'en sort très bien (alors qu'il pédale avec les sacoches de vélo, le matelas et la tente), je (Marion) commence à perdre courage. Nous persistons et, en fin de journée, après avoir été coursés par un yak, décidons de poser nos vélos et affaires pour la nuit, avant d'entreprendre la grande côte.
Nous nous réveillons tôt, et entamons la montée, qui est aussi difficile qu'imaginée. Nous sommes fiers de nous arrivés en haut.
Le mauvais temps vient toutefois nous gâcher la fête et, sous une pluie torrentielle, nous finissons par nous résigner à entrer dans une yourte et être accueillis dans une famille en attendant la fin du déluge. Quelques heures plus tard, quand nous reprenons la route, tout n'est que boue et rivières torrentielles qu'il faut traverser.
Nous avons l'impressions que nous n'arriverons jamais à Orkhon. Mais, finalement, nous y voilà. Nous sommes trempés jusqu'aux os. Nous louons une yourte pour la nuit, et nous réchauffons, heureux, au coin du feu.
A bout de force (physique et morale), je (Marion) décide de ne pas poursuivre le vélo le lendemain, et recours aux services d'une jeep. Séb continue à pédaler de son côté, et nous arrivons presque en même temps à Karakorum.
Je (Marion) ne suis pas mécontente de rendre les vélos. Je vous rassure toutefois : Séb a, lui, apprécié le voyage !
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