NINHO - LUNETTES NOIRES ( MILS 4 )

(Intro)
Yeah…
N.I…
J’vois plus clair quand tout est sombre…
MILS 4, tu connais…

(Couplet 1)
J’avance dans l’ombre avec mes lunettes noires,
Pas pour faire l’beau, mais pour cacher tout l’noir que j’ai dans l’regard.
Le passé m’suit comme une ombre, il veut jamais m’laisser,
J’cours vers l’avenir mais les souvenirs veulent m’remplacer.

J’regarde la zone d’un air froid, j’ai vu trop d’drames,
Des frères tourner l’dos juste après avoir pris leur part.
On n’fait confiance à personne, même l’miroir veut t’berner,
J’rappe c’que j’ressens, j’rappe ce que l’monde veut m’voler.

J’ai l’cœur dur comme l’hiver, l’esprit affûté,
Le respect ne s’achète pas, faut payer, faut douter.
La rue m’a pris beaucoup, mais elle m’a donné ma voix,
J’suis sorti des flammes avec du feu dans chaque choix.

(Refrain)
Lunettes noires, j’avance sans voir la lumière,
J’me méfie des sourires, ils cachent toujours la misère.
La street parle fort, moi j’parle avec mon sang,
MILS 4 dans les veines, j’rappe c’que j’suis devenu maintenant.

Lunettes noires, j’cache mes larmes et mes défauts,
On m’dit “relève la tête”, mais j’sais même plus c’que c’est qu’être haut.
Ninho style, froid, précis, jamais trop,
J’pose mes douleurs sur l’bitume comme un dépôt.

(Couplet 2)
J’ai vu les rêves mourir pour un billet de plus,
J’ai vu des vies partir pour une parole de trop, frère, c’est rude.
C’qu’on vit dehors, personne l’a écrit,
On improvise chaque jour comme si c’était la dernière nuit.

On garde nos secrets sous clé, nos regrets sous terre,
La confiance est un luxe que j’peux pas m’permettre de faire.
La victoire est amère quand t’as connu l’fond,
Mais j’préfère souffrir debout que respirer dans l’agréation.

J’compte plus les heures d’galère, j’compte ceux qui restent,
Y’en a pas beaucoup, mais les vrais, tu les reconnais aux gestes.
J’garde la tête froide même quand l’destin fait l’chiant,
J’viens de loin, j’vais loin, j’le dis sans faire semblant.

(Refrain)
Lunettes noires, j’avance sans voir la lumière,
J’me méfie des sourires, ils cachent toujours la misère.
La street parle fort, moi j’parle avec mon sang,
MILS 4 dans les veines, j’rappe c’que j’suis devenu maintenant.

Lunettes noires, j’cache mes larmes et mes défauts,
On m’dit “relève la tête”, mais j’sais même plus c’que c’est qu’être haut.
Ninho style, froid, précis, jamais trop,
J’pose mes douleurs sur l’bitume comme un dépôt.