019 Madagascar, Morondava l'allée des baobabs

Nous retournons à l’accueil où Zo nous attend. Il suggère, puisqu’il n’est que 9h30, de rentrer à l’hôtel pour déjeuner à midi avant de rejoindre Morondava, située à environ 60 kilomètres, afin d’assister au coucher du soleil sur l’allée des baobabs. Cela ne me convient pas et je lui expose mon souhait de pârtir mon souhait de partir immédiatement pour profiter du site en plein jour, avec une lumière idéale pour les photos et probablement moins de foule.
Nous quittons donc l’endroit et atteignons l’allée des baobabs vers 11h15. Nous sommes seuls, sans aucun autre touriste à l’horizon. Ce lieu spectaculaire est une attraction majeure et figure parmi les sites les plus fréquentés de la région.
Le panorama offert par cette avenue est saisissant : c’est un incontournable, considéré comme l’un des joyaux de la région. Une douzaine de baobabs majestueux, les Adansonia grandidieri, arbres endémiques de Madagascar, s’élèvent ici depuis plusieurs siècles, certains dépassant trente mètres. Âgés de plus de huit cents ans, ces « renala » — ce qui signifie « mère de la forêt » en malgache — témoignent de l’ancienne forêt dense disparue sous la pression des activités humaines, laissant place aux terres agricoles actuelles.
Nous explorons longuement l’allée, prenant de nombreuses photos sous tous les angles. Seuls quelques locaux et des taxis-brousse traversent cet espace, ajoutant une touche authentique à l’ambiance. Si nous apprécions généralement la tranquillité loin des foules de touristes, nous prenons plaisir à observer et photographier la vie locale : pousse-pousse, Tuk-tuk, taxis-brousse chargés, femmes portant de lourdes charges sur la tête — toute cette animation fait vibrer l’allée d’un charme particulier, absent le soir lorsque l’affluence touristique envahit le lieu.
Comblés par tant de beauté, nous retrouvons Zo, qui avait garé la voiture un peu plus loin. En moins de 30 minutes, nous rejoignons Morondava par une route partiellement goudronnée, appréciée de nos vertèbres ! À l’hôtel Chez Maggie, nous bénéficions d’une grande suite confortable, décorée avec goût, et accueillis par un personnel attentionné et souriant.
Après un excellent déjeuner, nous profitons d’un moment de détente avant de retrouver Zo vers 16 h pour retourner voir le coucher de soleil sur l’allée des baobabs.
À notre arrivée, le site est bondé : des dizaines de 4x4 occupent le parking, et plus de deux cents touristes en tenues colorées déambulent, ôtant beaucoup de charme à l’endroit. Malgré la foule, nous trouvons un espace pour observer le soleil descendre entre les arbres, même si la gêne occasionnée par les drones — interdits mais nombreux — et leur bourdonnement nuit à l’expérience.
Progressivement, le soleil se couche, illuminant les grands arbres d’une teinte rouge. Le spectacle est beau, mais aurait pu être exceptionnel si quelques nuages avaient habillé le ciel et rehaussé la lumière du soleil couchant. Quoi qu’il en soit, les images seront belles. Je suis surtout ravi d’avoir découvert l’allée des baobabs en plein jour, loin de l’agitation habituelle de la fin de journée.
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Lundi 22 décembre 2025