Water Drumming by Bayaka children (Enyelle, Congo)

Filmed on 7 january 2021, in Bwanga forest, around Enyelle, Northern Congo.

Camera, sound, editing : Romain Duda

(en français ci-dessous)

Among the Bayaka (Congo, CAR), and the Baka (Cameroon, Congo, Gaboon), water drums are a musical game that young women and girls (and sometimes boys) perform during bathing time. These percussions follow a principle common to all aka music (as well as Baka music): the repetition in a loop of one or more patterns to which variations may or may not be added.

Here, each of the participants seek for his/her rhythm, until getting a complex but above all satisfying and good to hear rhythmic base that will be maintained (second part of the video, where we hear older women shouting motivatedly signaling the music is good).

Like aka and baka music in general, water drums have no other function than to generate joy. For that music is a simple and free tool, accessible to all. And since music is not conceivable without the group, joy is thus necessarily a collective construction.

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Chez les Aka (Congo et RCA), ainsi que chez les Baka (Cameroun, Congo, Gabon), les tambours d’eau sont un jeu musical que pratique les jeunes femmes et les filles (et parfois les garçons) lors des moments de baignade. Ces percussions suivent un principe qu’on retrouve dans toute la musique aka et baka : la répétition en boucle d’une ou plusieurs séquences à laquelle viennent s'ajouter ou non des variations.

Ici, chaque jeune cherche son rythme pour se caler sur la partition des autres jusqu’à que ça "sonne" bien, jusqu'à obtenir une base rythmique complexe mais avant tout bonne à entendre et qu'on va ainsi maintenir (deuxième partie de la vidéo, où l'on entend les cris de motivation des femmes plus âgées, signe que là c’est bon, la musique est bonne).

A l’instar de la musique aka et baka en général, les tambours d’eau n’ont pas d’autres fonctions que de générer de la joie. Pour cela la musique est un moyen simple, gratuit et accessible à tous. Et comme la musique n’est pas pensable sans le groupe, la joie est donc forcément une affaire collective.