Masterclass - Ce que les plantes ont à nous dire - François Couplan

Avant de se lancer dans la création d’un jardin-forêt et de planter à tout hasard, il est essentiel de comprendre les mécanismes du vivant. Avant nous, il y a le monde sauvage. Le saisir, c’est revenir à la source de ce que l’on appelle la nature, non pas comme un décor, mais comme un système cohérent où chaque être, chaque interaction a du sens. Nous devons redécouvrir ce que signifie vraiment vivre avec les plantes plutôt que simplement les cultiver.

Consommer les plantes sauvages, c’est renouer avec une pratique millénaire : celle des chasseurs-cueilleurs qui vivaient en relation intime avec leur environnement. Mais pourquoi les avons-nous oubliées, reléguées au rang de mauvaises herbes dont on cherche à se débarrasser? Parce que notre rapport au végétal s’est appauvri, réduit à quelques espèces domestiquées, sélectionnées, standardisées. Redonner une place aux plantes sauvages, c’est réhabiliter une connaissance oubliée et ouvrir la voie à une approche plus sensible de l’écosystème.

Créer un jardin-forêt respectueux du sauvage commence par l’observation. Laisser les plantes spontanées s’exprimer, apprendre à les identifier, comprendre leur rôle, leurs besoins. C’est dans cette écoute que naît un lien profond, le même que cultivaient les peuples premiers, pour qui chaque plante avait une histoire, une utilité, une présence vivante.

Dans une masterclass de 1h30, François Couplan nous invite à plonger dans cet univers. Fort de cinquante ans de recherche sur le terrain, il partage une vision qui oscille entre philosophie, écologie et expérience intime du végétal. Il révèle ce que les plantes nous enseignent lorsque l’on prend le temps de les regarder autrement. Cette initiation est une porte d’entrée vers une compréhension renouvelée du monde sauvage, un voyage qui transforme notre manière de percevoir la nature et d’habiter la terre.

Cette présentation ouvre un espace où la connaissance traditionnelle rejoint l’exploration contemporaine, pour remettre les plantes sauvages au cœur de nos pratiques et de notre relation au vivant.

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