🔴 Je démonte les arguments de LR et Renaissance sur l’héritage - LE COQ (LFI)
Автор: Aurélien Le Coq
Загружено: 2025-10-22
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Aurélien Le Coq, député LFI-NFP du Nord, était ce mardi 22 octobre 2025 invité sur le plateau de LCP pour débattre de la taxation de l'héritage aux côtés de Marie-Christine Dalloz (députée LR) et Jean-René Cazeneuve (député Renaissance).
M. Le Coq défend la nécessité d'une réforme fiscale ciblée sur les très hauts patrimoines, dénonçant un système qui perpétue les inégalités par transmission de richesses non méritées.[1] Il rappelle que 67% des Français n'héritent de rien ou de sommes insignifiantes, tandis que les 0,1% les plus riches reçoivent en moyenne 13 millions d'euros, soit 180 fois l'héritage médian, tout en étant taxés à moins de 10% grâce aux mécanismes d'évitement fiscal.
Le député du Nord souligne que la proposition de La France insoumise ne vise pas les successions modestes : avec un abattement porté à 120 000 € par enfant en ligne directe, une maison familiale de 200 000 € transmise à deux enfants resterait totalement exonérée d'impôt. Il insiste sur le fait que seuls les patrimoines supérieurs à 400 000 € par héritier seraient concernés par des taux progressifs plus élevés, visant exclusivement les ultra-riches qui transmettent leurs fortunes sans que leurs héritiers n'aient participé à leur constitution.
Aurélien Le Coq alerte sur l'enjeu de la "grande transmission" à venir : dans les 30 prochaines années, l'absence de fiscalité adaptée sur les très gros héritages représenterait un manque à gagner de 180 milliards d'euros pour les finances publiques. Il souligne que l'écart d'héritage entre les plus pauvres et les plus riches est de 1 à 2000, faisant de la transmission patrimoniale le principal moteur des inégalités, bien au-delà des écarts de salaires ou de patrimoine.
Le député critique également le Plan Épargne Retraite (PER) et le pacte Dutreil, qu'il considère comme des niches fiscales favorisant les plus aisés. Sur le PER, il dénonce un système qui permet de défiscaliser les versements puis de transmettre les capitaux non utilisés sans aucune imposition, créant ainsi un double avantage fiscal pour les contribuables les plus fortunés. Concernant le pacte Dutreil, il rappelle que cette exonération sur les transmissions d'entreprises représente une perte de recettes fiscales de 4 milliards d'euros par an selon la Cour des comptes.
Face aux arguments de Marie-Christine Dalloz et Jean-René Cazeneuve qui évoquent l'impopularité de la mesure et la nécessité de préserver la transmission patrimoniale, Aurélien Le Coq maintient qu'il est urgent de mettre fin à un système où sept des neuf derniers milliardaires français doivent leur fortune uniquement à l'héritage, et où la richesse se transmet sans effort ni mérite, perpétuant une société profondément inégalitaire.
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