DÉBAT - Aurélien Le Coq (LFI) face à un chef d’entreprise

Aurélien Le Coq, député LFI-NFP du Nord, était ce lundi 4 novembre 2025 l’invité de BFMTV pour débattre de la politique fiscale et budgétaire du gouvernement, face à Nicolas Bergerault, fondateur de l’Atelier des Chefs.

M. Le Coq dénonce le budget 2025 qu’il qualifie de « budget le plus immoral de la Cinquième République » . Il accuse le gouvernement de cibler les plus pauvres et les plus précaires avec des mesures « ignobles » : suppression de la prime de Noël, augmentation des taxes sur les tickets restaurant, et hausse des franchises médicales . Pendant que les classes populaires subissent ces attaques, le député du Nord pointe l’alliance entre le Rassemblement national et les socialistes qui a abouti vendredi à 200 millions d’euros de cadeaux fiscaux pour les plus fortunés.

Face aux arguments du chef d’entreprise défendant le ras-le-bol fiscal des entrepreneurs, Aurélien Le Coq met en lumière une injustice fiscale criante : les grandes multinationales paient un taux moyen d’impôt sur les sociétés de seulement 14%, quand les petites et moyennes entreprises en paient entre 21 et 25% . Il rappelle que les milliardaires français, au nombre d’environ 140, ne contribuent qu’à hauteur de 2% d’impôts sur le revenu en moyenne — deux fois moins que le reste des Français.

Le député défend la proposition de La France Insoumise d’un impôt sur les sociétés progressif, à l’image de l’impôt sur le revenu, pour que les petites entreprises paient moins et les grandes multinationales leur juste part .Il promeut également le barème de l’impôt sur le revenu en quatorze tranches, qui permettrait de baisser les impôts pour tous ceux qui gagnent moins de 4 000 € nets par mois, tout en augmentant la contribution des plus aisés.

Pour Aurélien Le Coq, la justice fiscale passe par une véritable progressivité de l’impôt et l’arrêt des cadeaux aux plus fortunés, afin que celles et ceux qui font vivre le pays au quotidien ne soient plus les seuls à porter l’effort national